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La danse « dakbé » ou « dakbeh »

Publié le jeudi 29 juin 2017, Thèmes : - Culture

On trouve aussi « dabké » et « dabkeh ».

C’est une danse folklorique pratiquée au Proche-Orient : Syrie, Palestine, Liban, Jordanie, Irak, avec des versions régionales.

« Dakbé » signifie : « coup de pied ». Et effectivement c’est une danse très rythmée avec les pieds, qui se pratique en groupe, soit en ligne soit en demi-cercle.
Une personne mène la danse, peut improviser, tout en faisant tourner un collier de perles « masbaha » c-à-d un chapelet de prière musulman ou un simple mouchoir.
Les danseurs et danseuses poussent parfois des cris pour soutenir l’énergie du groupe.

On danse le dakbé à des mariages, banquets et fêtes diverses.
Dans certains camps de réfugié.e.s palestinien.ne.s, le dakbé est considéré comme une résistance festive.
C’est aussi un symbole de raccordement à la terre.

Au camp d’Aïda, près de Bethléem, le centre al Rowwad propose de le pratiquer, tout autant que le théâtre et autres activités.
Certaines troupes palestiniennes sont internationalement reconnues : Ibdaa du camp de réfugié.e.s de Dheisheh (qui sera au Palais de la Mutualité de Lyon le 23 septembre 2017 à 20h30), Sareyyet de Ramallah, el Funoun.

Le dakbé serait né au 15e siècle quand les propriétaires construisant une nouvelle maison invitaient leurs voisins à venir aplanir le toit de leurs maisons fait de terre et de branchages, d’où cette utilisation des « coups de pied ».
Le chant improvisé aurait été introduit ensuite, puis les percussions et flûtes.

Pour voir, entendre et participer à un dakbé, vous pouvez aller cet été à Gages (Aveyron, près de Rodez) à « Palestine en Campagne » : la troupe de debka et hip-hop Shoruk s’y produira. Également à Lyon au Palais de la Mutualité en septembre(voir ci-dessus).

Des vidéos sont également visibles sur youtube.

Martine

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