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« Red Carpet » festival de cinéma des droits humains à Gaza

Publié le vendredi 6 décembre 2019, Thèmes : - Culture, Lieux : - Gaza

Le festival des films sur les droits de l’Homme, qui a choisi cette année pour slogan « Je suis humain », doit présenter au cours de la prochaine semaine environ 45 documentaires.

Chaque année depuis 2015 jusqu’à aujourd’hui, les Palestiniens de Gaza organisent le festival du cinéma des films sur les droits de l’homme, il y a un titre pour ce festival, cette année le hashtag du festival est "je suis humain".

Pourquoi « je suis humain », c’est pour envoyer deux messages au monde ; dont le premier message pour dire au monde que dans la bande de gaza il n’y a pas de cinéma, que plus de 60% des habitants n’ont jamais quitté le pays, et qu’il ils ne se sont jamais allés au cinéma pendant toute leur vie.
Deuxième message, le hashtag « je suis humain », signifie qu’à Gaza sous blocus israélien depuis 13 ans, le peuple palestinien a aussi droit à la paix, la dignité, la liberté et l’indépendance.

Vidéo de présentation du festival par Saoud Abu Ramadan

La page Facebook de Red Carpet
D’ordinaire, sans cinémas ouverts, les cinéphiles à Gaza se rabattent sur la télévision ou leurs ordinateurs portables pour visionner des films.

Mercredi soir, les quelque 200 spectateurs n’ont pas boudé leur plaisir

Après le tapis rouge et les flashes des photographes, plus habitués à la guerre qu’aux mondanités, les cinéphiles ont eu un documentaire à se mettre sous les yeux.

Titre de l’oeuvre : « Gaza ». Un film salué par la critique, réalisé par les Irlandais Andrew McConnell et Garry Keane et racontant sur plusieurs années le quotidien des Gazaouis.

le 4 décembre 2019, le festival Red Carpet Human Rights s’est ouvert.

Sous les étoiles et une légère brise, le public a applaudi des scènes du film. D’autres étaient attristés par les images sur grand écran de leur quotidien sous blocus.

« Je suis heureuse mais j’aurais été encore plus heureuse si j’avais pu voir le film à l’intérieur de la salle Amer », souligne Dania Ziara, une actrice et metteure en scène palestinienne. « Dans la rue, c’est vraiment très bruyant ».

d’après La Croix (AFP)

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