Accueil > ERAP > MOTION PRESENTEE à l’Assemblée Générale du 12 Juin 2021

MOTION PRESENTEE à l’Assemblée Générale du 12 Juin 2021

Publié le jeudi 1er juillet 2021

MOTION PRESENTEE à son Assemblée Générale Le SAMEDI 12 Juin 2021

« Toute résistance meurt si elle n’est pas aussi culturelle. Elle meurt sans la musique et sans le cinéma. Sans la culture, la résistance devient triste, sans humour, sans amour, sans âme » de Saleh Bakri, acteur palestinien

 L’assemblée générale d’ERAP, réunie ce 12 juin 2021 au Puy en Velay, se prépare à l’organisation de son traditionnel festival cinématographique « Palestine en vue » du 21 au 29 septembre 2021 dans toute la région Rhône Alpes Auvergne et à celle d’expositions mettant en avant la culture palestinienne.
Elle s’y prépare cette année avec d’autant plus de volonté, en réaction à la dernière agression d’Israël contre les Palestiniens vivant en Israël, même contre ceux de Jérusalem, ceux de la Cisjordanie occupée et surtout contre la population civile de Gaza.

En effet, les Palestiniens subissent sans relâche un régime d’Apartheid dans tous les domaines : politique, économique, social, sanitaire et culturel.
Nous partageons cette conscience que ces agressions sont dirigées non seulement contre des personnes physiques, mais aussi et surtout contre l’existence même du peuple palestinien en tant que tel, que le gouvernement d’Israël voudrait annihiler.
Cette existence du peuple palestinien, c’est l’expression de ses traditions, mais aussi de sa culture ouverte sur le monde actuel et sur le futur. Et c’est notamment le cas de son cinéma si vivant, si divers et parfois si surprenant.
La volonté d’ERAP, c’est de faire connaître ce cinéma, c’est de faire connaitre cet extraordinaire élan de création culturelle dans tous les domaines artistiques, musique, poésie, littérature, peinture….
C’est le soutien qu’ERAP peut apporter à cette résistance des Palestiniens, à leur volonté d’être maîtres de leur destinée et de vivre. C’est par l’affirmation de sa culture que la Palestine pourra exister.

« Le monde entier s’est transformé en une sorte de Palestine »

de Elia Suleiman (lors de la sortie de son film « It must Be Heaven)