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L’économie palestinienne est avant tout dépendante de l’évolution du processus de paix au Proche-Orient

Publié le lundi 8 décembre 2014, Thèmes : - Économie

L’économie palestinienne est avant tout dépendante de l’évolution du processus de paix au Proche-Orient 80 % des échanges extérieurs et du déficit sont réalisés avec Israël.

Le déficit commercial palestinien est passé de 800 millions de dollars en 1990 à 1,4 milliard de dollars en 1996 et à 1,7 milliard en 1998.

Autre dépendance : celle à l’égard du secteur agricole. Il a représenté jusqu’aux années 1990, un quart du produit national brut et employait 40 % de la population active palestinienne. Si sa part s’est réduite en 1993 à 15 % du PNB et 22 % de la population active, c’est toujours plus que l’industrie qui souffre d’infrastructures et d’investissements publics et privés (davantage tournés vers l’habitat) insuffisants. L’économie palestinienne dépend également fortement de l’aide internationale.

Accord d’Oslo

Le PIB par tête a crû approximativement de 3 % entre 1994 et 1999, la plus grande partie de la croissance étant concentrée dans les secteurs de la construction et du commerce (gros et détail, hôtels, restaurants). Le taux de chômage a pu alors diminuer de manière significative, passant de près de 28 % en 1996 à approximativement 11 % en 19992.
Aide internationale

C’est l’aide internationale, en particulier, qui a permis à l’Autorité palestinienne d’entretenir une administration pléthorique. Les salaires ainsi versés, et pour une large part redistribués ensuite au sein de la population, contribuent au maintien du niveau de vie à un niveau tolérable. Mais l’appareil de l’Autorité palestinienne est disproportionné : à la fin de l’année 2002, on comptait 122 000 fonctionnaires. Et cet appareil est surtout inégalement réparti : au cours de l’année 2002, révèle le rapport, 46 % du budget palestinien ont été affectés au bureau du président (Yasser Arafat), aux services de sécurité et aux médias, alors que les services sociaux devaient se contenter de 36 % du total.
Bouclage

Le bouclage des territoires occupés, une pratique qui consiste à prohiber le mouvement de main d’œuvre, de biens et des facteurs de production entre les territoires occupés et Israël, ainsi qu’entre, et à l’intérieur de la Bande de Gaza et la Cisjordanie3 . Un bouclage total se solde par une perte de 4 à 6 millions de dollars américains par jour4 .
Secteurs de l’économie
Distributeur automatique de billets de la Banque de Palestine à Ramallah.

Le pays possède des ressources naturelles limitées (des minéraux et certains produits marins), mais la population est bien éduquée et la main-d’œuvre est hautement qualifiée
Agriculture
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Pêche

l’Accord intérimaire stipule que les pêcheurs palestiniens sont autorisés à pêcher à l’intérieur d’une zone s’étendant sur 20 milles marins. En réalité, la marine israélienne n’a pas autorisé la pêche au-delà de 6 milles marins4 .
Industrie

Rôle des donateurs

Après la victoire du Hamas aux élections législatives du 25 janvier 2006, le gouvernement israélien a de nouveau décrété le gel, sine die, des transferts des "Clearance revenus". Ces transferts représentent environ les deux tiers des ressources intérieures de l’Autorité palestinienne (soit quelque 55 millions de dollars mensuels). Les États-Unis et L’UE ont suspendu tout aide directe, suivis par le Canada, le Japon, la Norvège. La Ligue arabe s’est réuni à Khartoum, fin mars 2006 pour aider le peuple palestinien et a décidé de verser une aide mensuelle de 55 MUSD mais le passé prouve que cet engagement n’a jamais été entièrement respecté. De plus, les banques arabes et internationales hésitent à effectuer de telles transactions pour des raisons juridiques et de réputation (financement d’un gouvernement dont les membres appartiennent à une organisation jugée comme terroriste par certains États).
L’emploi

De 1993 à 1995, le taux de chômage a fortement augmenté, passant de 11 % à 23 % de la population active du fait d’une réduction drastique du nombre de travailleurs palestiniens autorisés à travailler en Israël : ils étaient 116 000 en 1992 (soit 34 % du nombre total de travailleurs palestiniens) contre 29 500 en 1995. De plus l’augmentation de l’offre d’emploi dans les territoires est restée faible.

Depuis, la situation de l’emploi s’est améliorée, du fait notamment de la baisse en 1998 du nombre de jours de bouclage des territoires : 14,5 jours dans l’année, soit quatre fois moins qu’en 1997. 44 000 travailleurs palestiniens (en moyenne) ont ainsi pu entrer en Israël chaque mois avec un permis de travail, contre 38 000 en 1997. La principale conséquence économique de l’Intifada aura été la perte des emplois palestiniens en Israël. En 1999, l’année qui précéda le déclenchement de l’Intifada, 135 000 Palestiniens étaient employés à l’intérieur d’Israël. Leurs salaires représentaient 888 millions de dollars dans l’année, soit 16 % du Revenu national brut des territoires5
Transport
Fléchissement

Après les deux années noires (2001 et 2002) qui avaient suivi le déclenchement la seconde Intifada (fin septembre 2000), et à la suite de la reprise des transferts des taxes douanières et de la TVA prélevées sur l’importation des marchandises à destination des Territoires palestiniens par l’administration israélienne pour le compte de l’Autorité palestinienne (« Clearance revenus » suspendus d’octobre 2000 à novembre 2002), l’économie palestinienne s’est stabilisée puis a entamé une lente récupération.

Le taux de croissance a été de 6,1 % en 2003 et 6,2 % en 2004. Mais au cours du dernier trimestre 2005, la croissance s’est fortement ralentie en raison du renforcement, dès les premiers jours de novembre, du bouclage des Territoires par l’armée israélienne et des entraves plus nombreuses à la circulation des biens et des personnes, notamment pour la Bande de Gaza avec les fermetures fréquentes du terminal de Karni - seul point d’entrée et de sortie des marchandises6. Le revenu national brut (RNB) réel par habitant ayant quant à lui diminué de 41 %, passant de 1 750 dollars à environ 1 040 dollars en 2003. La pauvreté continue de toucher une proportion croissante de la population : à la fin du quatrième trimestre 2003, on estimait que 72 % des ménages palestiniens vivaient en dessous du seuil de pauvreté de 3,60 dollars par jour7.


Voir en ligne : Wikipedia

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