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BILAN 2016 « PALESTINE EN VUE » Festival du cinéma palestinien

Publié le mardi 30 août 2016

« PALESTINE EN VUE »

Festival du cinéma palestinien en Auvergne Rhône Alpes

BILAN DE LA DEUXIEME EDITION (2016)

1 Introduction
2 Le Festival en chiffres
3 Maï Masir, invitée d’honneur
4 La communication
5 Expositions
6 Perspectives 2017
7 Partenaires, remerciements


BILAN 2016 « PALESTINE EN VUE »

Voir l’album photo : Rétrospective 2016

1 - Introduction

Pour sa deuxième édition, le festival du film palestinien en Auvergne-Rhône-Alpes a confirmé l’interêt de l’ambitieux projet le l’association ERAAP. Ce projet continue de rencontrer l’accueil favorable de groupes locaux divers que l’idée de "festival du film palestinien" a inspirée et d’un public plus nombreux.

Conformément à son projet et à la première édition, le festival « Palestine en Vue » a en 2016 donné une image de la Palestine variée et différente des stéréotypes. Il a su mettre en lumière ou faire connaître les réalisateur(trice)s et acteur(trice)s du cinéma Palestinien. Notamment il a mis en valeur la femme palestinienne avec ses réalisatrices, ses actrices et aussi par les sujets abordés dans les films.

Cette année 2016 a vu la fusion des régions administratives Auvergne et Rhône-Alpes et le festival a du s’adapter à cette nouvelle configuration, notamment grâce à la participation active d’un groupe de Clermont-Ferrand.
 
Après une première édition, le festival « Palestine en Vue » s’est donc affirmé dans la Région en 2016 en même temps que d’autres festivals avec lesquels des liens ont été tissés, que ce soit leFestival Ciné Palestine à Paris, «  Filmer c’est exister » à Genève ou la semaine du cinéma palestinien en Vaucluse.

Sur l’ensemble des projections, nous avons constaté de très bonnes réactions des spectateurs.


La soirée d’ouverture

qui a eu lieu le 24 mai au cinéma Comoedia de Lyon (photo de la première page) a été une réussite avec 300 spectateurs.

Après l’accueil du cinéma Comoedia une projection sur grand écran du court métrage « Nation Estate » de Larissa Sansour. (voir plus loin le chapitre sur l’exposition).

Puis présenté par sa réalisatrice Maï Masri, la projection du film « 3000 nuits » a eu lieu.

L’artiste Adel Salameh a ensuite par sa musique, plongé la salle dans une atmosphère propice au dépaysement.


2 - Le Festival en chiffres

« Palestine en vue 2016 » a eu lieu du 24 au 31 mai 2016.

→ 13 films diffusés

La programmation a pu bénéficier de deux films récents « 3000 Nuits » en avant première et Dégradé. Mais de nombreux autres films ont été projetés, certains relativement récents comme « Les 18 fugitives » et d’autres faisant partie du patrimoine.
Le thème de la femme palestinienne était illustré par les deux films récents, mais aussi par « When I saw you » d’Annemarie Jacir ou « La belle promise » de Suha Arraf.

→ 22 Salles de cinéma, 21 villes, 41 séances

Le festival 2016 s’est déroulé dans 22 salles de 21 villes appartenant à 7 départements.

41 séances ont eu lieu. Il est à noter que des séances supplémentaires non prévues ont parfois été ajoutées par les salles.

En comparaison en 2015 Le festival s’était déroulé dans 14 salles de 13 villes et sur 6 départements.

Villes où ont eu lieu les séances classées par département

07 (Aubenas) ; 38 (Grenoble, Lans en Vercors, Saint Martin D’Heres) 42 (Charlieu) ; 43 (Le puy) ; 63 (Clermont) ;
69 (Bron, Decines, Lyon, Saint-Symphorien-sur-Coise, Ste Foy les Lyon, St Genis Laval, Tarare, Tassin, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Villefranche sur Saône) ; 73 (Aix-les-bains, Bourg-Saint-Maurice, Chambery)
Carte des villes en 2016

→ 1640 spectateurs

Les spectateurs représentaient une grande diversité et mêlaient les intérêts cinématographiques et l’intérêt pour la Palestine. (ils étaient 1439 en 2015).


3 – Maï Masri, invitée d’honneur

Maï Masri nous a fait l’honneur d’accepter notre invitation. Par sa simplicité, sa sympathie, sa parole franche, elle a su séduire autant l’équipe d’animation que le public. Chaque soir où cela a été possible elle a présenté son film « 3000 nuits » a répondu aux questions et animé le débat. Elle est arrivée à Lyon le 24 mai et est repartie le 1er juin.

- Biographie
Réalisatrice et productrice palestinienne, née en 1959 à Amman, Jordanie.
Elle suit des études de cinéma à l’Université de San Francisco aux Etats-Unis. Début des années 80, elle s’installe au Liban. Documentariste et productrice, elle a co-réalisé avec son mari, le cinéaste libanais Jean Chamoun, plusieurs films sur les effets de la guerre au Liban, ainsi que sur la résistance palestinienne, notamment du point de vue des femmes et des enfants, parmi lesquels Sous les décombres en 1983, Fleur d’Ajonc et Femmes du Sud Liban en 1986, Beyrouth, Génération de la Guerre en 1988. Les Enfants du feu, un film sur l’Intifada, en 1990. Rêves suspendus en 1992. En 1995, elle réalise le portrait d’une femme palestinienne, leader politique : Hanan Ashrawi, une femme de son temps, et en 1998, elle filme Les Enfants de Chatila. En 2007, elle signe Trente trois jours. En 1994, Maï Masri et Jean-Khalil Chamoun fondent
" Nour Productions".

- Plusieurs Palestiniens ont également participé au festival, nous apportant un éclairage vivant, certains ont participé par liaison informatique depuis la Palestine, notamment Ziad Meddhouk depuis Gaza (en photo ci-contre au cinéma Le Rio de Clermont), ou Rawan, jeune étudiante palestinienne à Tarare.


4 - La communication

La communication générale du projet a consisté principalement en 2500 « documents programmes » du festival et 1000 affiches, 5 émissions de radio (RCF national, RCF Lyon, Radio Canut, Radio Plurielle, Web Radio d’Objectif jeunes de Givors).


5 - Expositions

Durant toute la durée du festival l’exposition de renommée internationale « Nation Estate » a été présentée au cinéma Comoedia de Lyon. « Nation Estate » est un titre ironique, jouant sur le mot « state » Etat, et « estate », l’immobilier. En effet l’artiste palestinienne Larissa Sansour imagine une Palestine en hauteur, une tour géante qui symboliquement reproduirait chaque pouce de cette terre.

6 – Perspectives 2017

Conformément à son projet et à la première édition, le festival 2016 a donné une image de la Palestine variée et différente des stéréotypes.

Pour 2017 nous proposons de tenir le festival plus tôt dans l’année, en mars / avril. Il faudra répertorier les évènements culturels programmés en Auvergne Rhône-Alpes durant cette période pour éviter une concurrence inutile.

De même il faudra informer rapidement les promoteurs des festivals de film palestinien de Paris et autres lieux (Avignon, Paris, Genève, Strasbourg) afin de rechercher avec eux, d’éventuelles mutualisations.

Comme nous l’avions évoqué, nous avons noué des liens avec le Festival de Paris FCP (Festival Ciné Palestine), qui lui aussi pour sa deuxième année a connu un succès important. La venue de Mai Masri, notre invitée d’honneur a pu être ainsi mutualisée.

Comme pour la première édition nous avons proposé aux salles une trop longue liste de films. Il convient de définir un programme plus concis, tout en laissant une marge de manœuvre pour prendre en compte l’actualité et les propositions.

La présence de la réalisatrice a été un facteur de succès. De même, le témoignage de Palestinien-ne-s à partir des films proposés a été très apprécié. (physiquement ou par liaison informatique depuis Gaza).

La programmation devra être améliorée, en effet le choix du film d’ouverture à Lyon s’est fait tardivement, et cela a pu pénaliser les salles de l’agglomération qui avaient choisi le même film. Dans la même agglomération, il faudra éviter des programmations multiples le même jour pour éviter la frustration de spectateurs passionnés.

Cette année dans nos choix, nous avons privilégié les films réalisés et produits par des palestinien(e)s .

L’association d’évènements artistiques et d’expositions est à développer. Nous avons pu présenter l’exposition « Nation Estate » au cinéma Comoedia. Une exposition photo a eu lieu au cinéma de Tarare en présence du photographe René Gastineau. A St Symphorien sur Coise également, après leur retour de Palestine, des jeunes ont exposé leurs photos.

L’association de la librairie « Terre des livres » a été appréciée, c’est à proposer et à développer dans d’autres villes.

Conformément au bilan que nous avons tiré de l’édition de 2015, nous avons orienté le festival vers la jeunesse, notamment par le partenariat avec l’université Lyon 1. Cette orientation mérite d’être renforcée.

7 – Remerciements

Nous remercions chaleureusement tous les bénévoles et tous les partenaires qui ont permis le succès de l’édition 2016 du festival « Palestine en Vue ».

Afak Bethleem, AFPS Union régionale (groupes Ain, Ardèche-Drôme, Albertville, Chambéry, Grenoble-Isère, Haute-Savoie, Loire, Puy de Dôme, Rhône), Collectif 69 Palestine , Couleurs Palestine 69, Le Philistin Importateur Palestine / France, Institut culturel franco palestinien, Grand-Lyon Métropole, Librairie Terre des livres, Maalish, Objectif jeunes Givors , MAN, Pax Christi France, Service Culturel Mission de Palestine France, Université Claude Bernard Lyon 1, Ville de Lyon.

LES SALLES DE CINEMA PARTENAIRES

Les Alizées à Bron, Les Amphis à Vaulx-en-Velin, Clap à Lans en Vercors, Cinéma Comoedia à Lyon, Ciné Duchère Lyon, Ciné Dyke au Puy en Velay, Ciné Forum à Chambery, Foyer cinéma à St Symphorien sur Coise, Cinéma Les halles à Charlieu, Cinéma Jacques Perrin (Clap) à Tarare, Le Lem à Tassin, Mon Ciné à St-Martin-d’Hères, La Mouche à St Genis Laval, Le Club à Grenoble, Ciné Mourguet à Ste Foy-les-lyon, Le navire à Aubenas, Le Rio de Clermont-Ferrand, Théatre Astrée Université Lyon1 à Villeurbanne, Le Toboggan à Décines, Le Victoria à Aix-les-bains , Le Zola à Villeurbanne, Les 400 coups à Villefranche sur Saône

- Le Festival « Palestine en vue » travaille en étroite collaboration avec l’association
« Présences palestiniennes » qui organise « La semaine du cinéma palestinien en Vaucluse ».

- De même il est partenaire du festival Ciné Palestine de Paris et de « Filmer c’est exister » de Genève.

- Enfin nous remercions Amro Rimawi pour ses photos, et
Sébastien Brunel pour le dessin original et la réalisation de l’affiche.