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La Palestine au festival La Belle Rouge 2016 - St-Amant-Roche-Savine (63)

Publié le dimanche 7 août 2016, Thèmes : - Culture

La Palestine au festival La Belle Rouge 2016

Une projection-débat « Palestine écrasée, Palestine oubliée » a eu lieu devant une centaine de personnes, le samedi 30 juillet dans le cadre des Ateliers du festival La Belle Rouge à St-Amant-Roche-Savine (63) (voir CR)

Compte rendu

En partenariat avec l’Association France Palestine Solidarité 63

Projection du film « Dans les collines au sud d’Hébron, des familles palestiniennes vivent dans des grottes » de François-Xavier Gilles, Militant AFPS-BDS France à Albertville

Le film documente les effets de la colonisation galopante en Cisjordanie sur les conditions de vie des Palestiniens des territoires occupés (plus particulièrement dans une zone au sud d’Hébron décrétée terrain d’entrainement militaire par les autorités israéliennes), ainsi que les exactions des colons /…/

FX Gilles fait part de son analyse personnelle : l’ONU a commis une erreur fondamentale et originelle en 1948 en donnant un feu vert pour une épuration ethnique qui se poursuit encore aujourd’hui ; il faut donner des droits égaux aux arabes et aux juifs sur le territoire de la Palestine historique. Il présente aussi un projet du groupe d’Albertville avec une enseignante du camp de réfugiés de Jénine, pour soutenir l’éducation de 30 enfants et fait appel à la générosité du public.

Projection d’un diaporama « Chroniques de Gaza » par Pierre Stambul, co-président de l’Union Juive Française pour la Paix, et Sarah Katz, militante ISM

Les deux orateurs, dont l’une a fait des séjours de longue durée à Gaza, commentent alternativement un diaporama durant environ 40 minutes. /…/

Des pistes sont présentées pour la solidarité du peuple français avec Gaza et les droits du peuple palestinien : forcer l’Etat français à affirmer le droit à la présence effective de citoyens français à Gaza ; soutenir les paysans pour cultiver et réduire la dépendance alimentaire ; aider à contourner le blocus de la production d’électricité ; soutenir les centres pour enfants, ados et jeunes bénévoles et briser l’isolement des étudiants francophones (notamment via des échanges par Skype) ; construire un château d’eau à Khuza’a ; achat de petites lampes sur batteries ; soutenir le centre laïque Ibn Sina ; et les psychologues bénévoles de l’hôpital Shifa.

Le débat avec les participants porte sur les deux parties, avec les 3 conférenciers. Les réponses aux nombreuses questions ont complété utilement les exposés.

A la fin du débat une militante AFPS a lu trois poèmes de l’universitaire gazaoui Amir Hassan qui vit en France mais n’a pas pu se joindre à nous.

En périphérie de cet atelier « projection-débat », la Palestine a été présente à plusieurs niveaux durant le festival :

Une des trois grandes banderoles de la cour du collège (lieu de restauration et de concerts) disait « Vive la résistance palestinienne »

Un des films présentés à la séance des courts métrages réalisés par la compagne Jolie Môme était « La manif interdite »…

Durant le concert « En route vers le ragtime », la pianiste virtuose Gaëlle Thery explique dans quel contexte politique sont nées ou jouées les oeuvres qu’elle interprète…

Pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et des prisonniers politiques palestiniens, un flyer de 4 pages a été mis à disposition sur le stand de Rouge Midi

Durant le magnifique Cabaret « Etat d’urgence » par la Compagnie Jolie Môme, on dénonce (entre autres) les interventions militaires (« Etat d’urgence-sécurité-intervention-guerre ») et « humanitaires » (pour « qu’il n’y ait plus jamais de guerres sans amour » !)… sans oublier la Palestine

Durant les 3 jours du festival, l’AFPS-BDSF 63 a aussi tenu un stand (table de presse ; trois pétitions pour BDS : 107 signatures ; distribution-collages sur cartes Vitale de dizaines de stickers « TEVA, j’en veux pas » ; ventes solidaires de keffiehs, savons, t-shirts BDS : 328 euros de recettes ; nombreuses discussions et contacts, y compris avec des militant-e-s d’autres organisations locales et nationales présentes sur le festival, et une nouvelle adhésion d’une étudiante)

Au final, le festival 2016 a bien rappelé aux participants (un public nombreux – près de 1.000 personnes – très militant et combatif) l’existence de l’oppression et de l’apartheid contre les Palestiniens, la poursuite de leur lutte pour leurs droits humains et nationaux, l’existence du mouvement BDS (t-shirts BDS dans l’assistance, présence de militants AFPS et BDSF) et l’importance de son soutien contre la répression.

AFPS 63

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