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les Femmes en Palestine : l’autre visage, un projet d’Amro Rimawi

Publié le vendredi 25 mars 2016, Thèmes : - Cinema

Amro Rimawi, photographe d’origine palestinienne, qui se présente en fin d’article, vous propose de soutenir son projet de film à travers un financement participatif.

Le film réalisé traite du sujet des femmes en Palestine. Étant moi-même un jeune Palestinien et vivant à Lyon depuis 3 ans, je souhaiterais vous faire partager mon histoire...

La trame s’articule autour de la vie de trois femmes palestiniennes issues de régions et classes sociales différentes.

Le but principal de cette réalisation artistique est de mettre en lumière les inégalités entre ces différentes classes sociales tout autant que de souligner la situation économique et sociale du pays sur fond de conflit israélo-palestinien latent… Le tout, autour de la vie de ces 3 femmes qui nous ont ouvert la porte dans leur vie quotidienne.

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Les personnages et la trame :

Le premier personnage : C’est une jeune femme qui a entre 18 et 25 ans, issue d’une famille riche et d’un milieu social aisé. Elle est étudiante à l’université et fait partie d’un groupe de danse de ballet. Elle n’a pas de position clairement définie en ce qui concerne la politique : on ignore quel parti ou quelle (s) idée(s) elle soutient. Nous lui avons dédié le rôle de jeune universitaire cultivée, et ouverte sur le monde.

Le second personnage : Il s’agit d’une femme qui a entre 35 et 45 ans, issue d’une classe sociale populaire, et habitant un village connu pour les manifestations et rassemblements pacifistes qui y sont organisés tous les vendredis. Les manifestations et les manifestants sont souvent très violemment réprimés par l’armée israélienne. C’est une mère de famille qui adhère à un parti politique : elle représente ces femmes palestiniennes qui sont actives dans la vie politique du pays.

Le troisième personnage : Il s’agit d’une vieille dame, de plus d’une soixantaine d’années, originaire d’un petit patelin. Cette dame est une paysanne, elle est pauvre et passe la plupart de son temps dans son champ à s’occuper de ses plantations, ce qui lui permet de nourrir sa famille. Elle n’est donc pas en « contact » avec le monde moderne, c’est à dire qu’elle ne connait la technologie etc…

Elle ne s’intéresse donc presque pas – voire pas du tout – à la vie politique, et est concentrée sur le labour de ses champs et l’éducation de ses enfants.

- Les raisons et les motivations du projet :

Nous allons, à travers ce projet, essayer de mettre en lumière les problèmes sociaux, économiques et politiques de la Palestine.

Le choix de ces 3 femmes n’est pas anodin : nous n’avons pas choisi une jeune femme de moins de 25 ans issue d’un milieu social aisé au hasard. Nous avons voulu à travers ce personnage, retranscrire une réalité émergente en Palestine : à travers elle, la classe sociale aisée apparait à notre entendement, avec son désir d’épanouissement artistique et littéraire. Il s’agit de montrer, à travers ce personnage, que le niveau d’apprentissage et d’alphabétisation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ne cesse de s’accroître – est-il besoin de rappeler que ce niveau est considéré comme faisant partie d’un des pourcentages les plus élevés dans le monde arabe dans la mesure où il a explosé ces dernière années pour atteindre 91,2 % (source vérifiée et tirée du classement mondial du taux d’alphabétisation) ? Nous allons montrer également que la Cisjordanie et la bande de Gaza s’ouvrent petit à petit au reste du monde malgré toutes les difficultés qu’elles rencontrent sur le chemin de leur essor économique et social.

La focalisation sur le second personnage nous permet d’avoir une meilleure approche de la vision et de la place qu’occupent les femmes dans la vie politique. Elle illustre le combat quotidien de la femme palestinienne contre l’occupation israélienne. Par ailleurs, nous allons également nous concentrer sur l’opposition du peuple palestinien, en mettant en évidence les différents moyens d’action en ce sens : rassemblements, manifestations de chaque vendredi – qui ne sont pas des combats armés rappelons-le – violemment réprimées par l’armée israélienne et auxquelles participent un très grand nombre de femmes. Il s’agit, par ce biais, de présenter le rôle de la femme dans la vie politique : elle joue en effet un grand rôle et une grande responsabilité dans l’avenir politique de la Palestine. Cette participation de masse au combat contre l’apartheid et l’occupation israélienne concerne toute la population et n’exclut personne : petits et grands sont réunis et agissent pour une même cause – l’indépendance.

Ce combat – pacifique – à travers les manifestations et les rassemblements illustre la volonté toujours plus forte d’un peuple aspirant à la liberté, et qui prône au quotidien les valeurs démocratiques telles que nous les connaissons. Il illustre, par ailleurs, les sacrifices que ce peuple est prêt à faire, faisant face à toutes les épreuves de la vie, à quelque prix que ce soit. Mettre en avant ces idées nous permet de dévoiler le lien qui existe entre la participation active à la vie politique (à travers ce combat) et le progrès (d’ordre social et économique).

L’on retrouve cette participation à la vie politique à travers toute la population et au sein de toutes les classes sociales ; l’illustrer à travers l’exemple palestinien permet de la transposer à une plus large échelle, celle que l’on appelle « le tiers monde ». Il s’agit donc de montrer que les femmes sont de plus en plus actives dans la vie politique, et qu’elles sont de plus en plus à même d’accéder à des postes a responsabilité dans la diplomatie et la politique. En Palestine, elles ne sont pas écartées de ces postes : c’est un nouveau chemin qui s’ouvre à elles.

Concernant le dernier personnage de la vieille dame, la focalisation sur cette femme âgée permet de comprendre la vie des femmes par un autre biais, notamment sous l’angle social : il s’agit de montrer l’importance de la famille au sein de cette société qui ne connait pas beaucoup de cas de divorce. En effet, elle est très attachée à ses valeurs traditionnelles et à la famille.

- A quoi va servir le financement ?

Le travail doit débuter en avril 2016 : l’écriture du script, la collecte de fonds et s’assurer de la participation des contributeurs bénévoles. Le tournage commencera en novembre 2016. La phase de postproduction (montage image, son etc) doit être terminée en mars 2017, ainsi le delai de production du film est fixé à 1 an.

Équipement
Appareil photo argentique : Canon 5D Mark II 1000 €
Microphone : Sennheiser MKE 400, 500 €
Ressources humaines 200 €
Production 200 €
Promotion 100 €

D’autres coûts

- A propos du porteur de projet

Je me présente, je m’appelle Amro Rimawi, photographe d’originie palestinienne, je fais de la photographie depuis plus de 5ans , qui représente pour moi bien plus qu’une passion : une vocation. La photographie est également pour moi un moyen de faire passer au public mon message.

Je suis en effet résident en France depuis 3ans et demi maintenant, et j’ai participé et moi même organisé plusieurs expositions ( plus de 15 expositions ) qui sont récentes et qui ont eu lieu dans différentes villes dont Lyon, Annecy, Bourg en Bresse, Avignon, Angers et ma dernière exposition est toujours d’actualité et porte le nom de « Une autre facette de la Palestine » à travers laquelle j’ai essayé de faire dégager des aspects de la vie quotidienne d’un simple palestinien

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